
dans la presse...
© Christian Cailleaux
"Olivier Temime brouille les pistes…. Effet pulsant garanti."
Dominique Queillé.
OLIVIER TEMIME

"La tête dans les étoiles, les pieds cramponnés dans le sol, Olivier Temime joue de ses propres contradictions. Ses embardées sensuelles et naïves au ténor, au saxophone soprano, ondoient comme un derviche sur des rythmiques nerveuses, un groove rock joyeux ; Le personnage, amoureux de la nuit, un peu lunaire, poète urbain de temps trop cyniques pour lui, allie dans ses longs chorus une irrépressible envie de jouer, de communiquer, avec l’intention de desserrer le joug du réel… la musique d’Olivier Temime continue de souffler le chaud."
Romain Grosman
OLIVIER TEMIME - The intruder



"Depuis une quinzaine d’année, le saxophoniste Olivier Temime secoue la scène jazz en France – et ailleurs- avec une musique qui trouve ses références dans le bop, la soul jazz, le jazz rock… avec The Intruder, Temime avec Vincent Artaud en co-compositeur des onze thème agrège en plus des aspects rock et pop. L’ensemble se révèle riche, éclatant de vitalité, un peu fou….Enthousiasmant."
Sylvain Siclier
"La musique d’Olivier Temime déborde, sort des cases, bouscule les marges. The Intruder dégoupille des salves d’idées neuves aux quatre coins d’une cession pleine de surprises."
"Choc, donc, parce que : fraîcheur, invention, décloisonnements, liberté et production soignée. Et enfin, et surtout, « The Intruder » est un plaidoyer pour l’existence joyeuse d’un jazz (im)purement instrumental avec lequel on a toujours autant envie de voyager. Le plus loin et le plus longtemps possible".
Fred Goaty
"Avec « The Intruder » qu’il vient de réaliser avec son vieux compère Vincent Artaud…. Olivier Temime bouscule les conventions et ose le disque hors-norme avec qu’on se rassure, un cœur jazz gros comme ça. Rencontre…"– (dossier 4 pages)
"En 1996, le tout-Paris jazzy incrédule voit débarquer un jeune saxophoniste :
Olivier Temime. Un look de mauvais garçon atypique dans le jazz mais un talent à couper le souffle. Conquis par son jeu, Johnny Griffin, l'ancien souffleur de Thelonious Monk l'invite dans sa formation... Et depuis, Olivier Temime a pris l'habitude de jouer avec des pointures comme Wynton Marsalis, Eric Le Lann ou les frères Belmondo..."
"Intruder : indispensable, insolent, inventif, intense, intelligent ! Cinq adjectifs en « in » qui résument au mieux cet intrus qu’on est heureux de voir entrer chez soi avec le punch qui le caractérise. "
Denis Desassis
Télécharger le dossier de presse de The Intruder
OLIVIER TEMIME - STREETWISE - 2005
"Personnage du jazz hexagonal, Olivier Temime a aiguisé son jeu en rôdant dans les clubs de la capitale au feu de jams nocturnes aussi pluriels que possible."
Romain Grossman

"Cet album s'annonce comme une indiscutable réussite dans le genre sérieux/déjanté et constitue d'ores et déjà l'un des disques de jazz français majeurs de la rentrée."
Serge Loupien
"Olivier Temime, saxophoniste au look iroquois, a des « esclaves volontaires » qui ont lu La Boétie et connaissent la musique. Celle-ci déménage. Où ça ? Dans la direction indiquée par son disque Streetwise : attention alertée à tout ce qui bouge autour du jazz pour en capter et en restituer l'énergie. Olivier Temime joue du ténor. Comme un chef. Pour l'actuel projet afro-funky, ses servants sont Hervé Samb (guitare), Emmanuel Duprey (piano), Akim Bournane (basse), Julien Charlet (batterie) et Arnold Moueza (percussions). On les comprend. "
Michel Contat
OLIVIER TEMIME - SAI SAI SAI- 2003


Parmi les monuments de la soul music, la chanson What's Going On (1970), coécrite par Al Cleveland, Renaldo Benson et Marvin Gaye, qui l'interprète, occupe l'une des premières places. S'y attaquer c'est avoir un immense culot, un peu d'inconscience. Pour un musicien de jazz, cela dénote aussi une grande culture, intelligemment ouverte, du goût. Toutes qualités entendues chez le saxophoniste Olivier Temime.
Donc What's Going On, sur le coup de 23 heures, vendredi 13 juin, au Duc des Lombards, à Paris. Grondant, jouissif, à faire vibrer Marvin Gaye, là-haut, au paradis. Le groupe de Temime s'appelle Electric Volunteered Slaves, il a été créé sur le tas en août 2002 au Festival de Marciac. Le nom évoque une composition de Roland Kirk, saxophoniste jamais cité par les bons élèves du jazz, aveugle à l'âge de 2 ans, curieux de toutes les musiques. Comme Temime.
Le groupe joue aussi Joe Henderson, autre saxophoniste, autre oublié, le standard Tenderly signé Gross/Lawrence, qui démarre en bossa pour finir dans les airs. L'idée de démonstration n'effleure pas le duo percussions (Arnold Moueza) et batterie (Julien Charlet). Les phrases entremêlées du guitariste Jerôme Barde et du pianiste Emmanuel Duprey, au Fender Rhodes électrique sont un bonheur. Akim Bournane pourrait, lui, bien être dans le sillage de Michael Henderson, ancien bassiste des studios Motown au début des années 1960 et de Miles Davis dans les années 1970. Ensemble, cela donne l'une des formations les plus excitantes entendues depuis des mois, tourbillonnante, qui ravive l'ultime sursaut du jazz, celui de l'osmose avec la musique funk. Celui qui, plutôt que de s'écouter penser, joue pour divertir sans renier son sérieux ni sa grandeur, joue pour que le corp! s lui réponde.
Sylvain Siclier
Olivier Temime, le saxophone à l'énergie
En pleine ascension, le musicien aixois multiplie les concerts, heureux d'apprendre le jazz sur le tas et en quête d'un contact festif avec le public.
Quelques titres de films, autant d'expressions courantes, pourraient donner un aperçu d'Olivier Temime. Tout feu, tout flamme, pour l'énergie dont le saxophoniste aixois semble n'être jamais à court, souvent trois fers au feu en même temps ; Drôle de zouave, pour sa bonne humeur communicative, son goût de la blague sans méchanceté ; Le Grand Escogriffe, pour situer la silhouette, la coupe de cheveux façon iroquois. Les amateurs de jazz n'étant pas moins sensibles que ceux du rock ou de la chanson au "look", celui d'Olivier Temime a souvent fait jaser.
"Ça m'amuse bien cette histoire de cheveux", explique le saxophoniste, dans l'ombre du salon d'un hôtel calme, point d'ancrage de nombreux musiciens durant le festival de Calvi, fin juin. "J'ai lu, il m'a été dit qu'il s'agissait d'un hommage à Sonny Rollins ou aux Indiens d'Amérique, que j'étais un musicien punk." L'il pétillant, l'accent provençal, Temime enchaîne : "Eh bien non. Cela remonte à 1996, ici, dans cet hôtel, chambre 12, mon nombre fétiche. Il y a eu un délire entre musiciens, des copains sont venus avec une tondeuse... Ce qui m'a intéressé c'était que le regard du public, des professionnels changeaient juste pour ça. Mais sans l'exigence musicale, tu peux avoir des plumes dans le cul et un nez rouge, ça ne fera pas de toi un artiste."
Olivier Temime n'emploie pas des formules alambiquées pour dire ce qu'il ressent. Et quand on lui rappelle que sa montée vers la reconnaissance a pu susciter des jalousies, des piques, il enfonce le clou.
En août 2000, lors du festival Jazz in Marciac, le trompettiste américain Wynton Marsalis a proposé à quelques jeunes musiciens, dont le saxophoniste Eric Prost, le guitariste Sylvain Luc et Olivier Temime, de jouer avec lui. "Il y a eu un accueil formidable, de très bonne musique. Ça a alors commencé à grenouiller. Et pourquoi Temime et pas machin ou truc qui jouent bien mieux ; c'est un coup de business, du copinage entre agents, etc." Temime, qui a beau sembler fonceur et assez sûr de lui, s'est pris à douter. "Ça m'a énervé de me poser la question de ma légitimité au travers de réactions médiocres. Je connais mes manques, mais si quelqu'un comme Wynton Marsalis choisit de jouer avec tel ou tel musicien, c'est parce qu'il le désire, personne ne lui dit "tu feras ceci ou cela"." Depuis ça va, merci. Temime avance, vite et plutôt bien.
Juste avant de partir pour Calvi, Olivier Temime a été l'un des animateurs des soirées du Squat Rivoli, une manière de retrouver les sensations et l'esprit des Nuits blanches du Petit-Opportun, autre lieu parisien ou du Collectif Mu au Crescent de Mâcon. Comme Temime, une bonne partie de la nouvelle génération des fous du jazz du milieu des années 1990 est passée par là. Le jeu du jazz, au défi, jusqu'au matin, soir après soir. A Calvi, il a proposé au directeur du festival, René Caumer, de cadrer un peu les rencontres nocturnes des musiciens pour sortir du rituel du buf. Il a beaucoup couru pour réunir des musiciens et leur faire préparer un répertoire.
Sur l'agenda de Temime, il y a peu de cases vides. A la mi-juillet, il était présent plusieurs jours à Avignon, pour l'inauguration d'une nouvelle formule du club Hot-Brass. Un tour à Paris, au Duc des Lombards, puis, début août, direction La Ciotat, ensuite Marciac dans le "off" et partout où il y aura de la musique à jouer, une tournée en Grande- Bretagne et aux Etats-Unis dans la formation du trompettiste Guy Barker, en studio à partir de septembre... "On pourrait penser que je vais dans tous les sens, avec plein de projets personnels, acoustiques, électriques... Par envie et pour apprendre encore et toujours, j'aime aborder de nombreux styles et répertoires. Ce qui ne veut pas dire que je ne vais pas au bout de chaque chose. Le jazz met le corps en mouvement, ce à quoi je suis très sensible. C'est peut-être pour cela que je bouge plus que d'autres."
Il y a certainement un côté jeune homme pressé chez Olivier Temime. Il avoue n'avoir travaillé que six mois le saxophone avant ses premiers pas sur scène. Sans crânerie. Les circonstances. Son père, trompettiste amateur, plutôt free, le voit musicien, avant même sa naissance. Sa tante, chanteuse et pianiste, connaît tous les musiciens brésiliens de Marseille. Elle le pousse à improviser, à l'intuition. Dans les champs il joue des thèmes d'Ornette Coleman, de Coltrane, Miles Davis. Temime marche à l'oreille (Rollins, Coltrane, Joe Henderson, Wayne Shorter surgissent dans sa sonorité, son phrasé le rapprocherait d'un batteur) avec quelques notions de lecture, d'harmonie.
AU CULOT ET A L'INSTINCT
Surtout il apprend en jouant. Avec des groupes de salsa ou de jazz-rock à Marseille, les grilles des standards pour des remplacements dans les clubs du Sud, au jour le jour en faisant la manche dans la rue, à Marseille, à Paris "ce qui n'a rien de romantique" avec le guitariste Laurent Cohen-Salmon que Temime présente comme son "meilleur ami et un sacré musicien".
Le métier sur le tas, au culot parfois, à l'instinct beaucoup. "J'étais le roi avec les groupes salsa. On jouait dans des stades, sous d'immenses chapiteaux. Ce truc de star, de la reconnaissance, j'ai vite fait le tour. Si ça te fait frétiller plus de trois mois c'est que tu as de gros problèmes. En revanche, ce qui me motivait et que je veux retrouver dans le jazz, c'est le rapport populaire, festif que cela peut amener. Tu joues pour que les gens soient heureux. Il y a trop de concerts où les musiciens jouent pour se regarder, pour faire une uvre. Avec le jazz, je me suis aperçu que je ne savais pas respirer, que mes doigtés étaient mauvais, que je lisais mal. Dorénavant, j'accomplis le travail de fond avec le même plaisir que j'ai à m'élancer dans la musique." Le saxophoniste Johnny Griffin l'a surnommé affectueusement "le monstre", Marsalis lui a rappelé un précepte du pianiste John Lewis : "Ne sous-estime jamais la pression." Comme un carburant pour relancer l'imagination et l'envie de se dépasser.
Sylvain Siclier

Avec une grosse expérience de la scène, quasiment résident au Duc des Lombards à Paris, Olivier Temime a joué avec tout les bons de la scène française et européenne depuis environ 6-7 ans, avec Johnny Griffin (belle prestation au Parc Floral en 2000) qui fût réellement impressionné par le look et le talent du jeune ténor Après avoir sorti " Le Douze " en 98, pas ou peu distribué, si ce n'est à la sortie des concerts, Olivier sort enfin un album produit par le "label Elabeth".
" Saï Saï Saï ", c'est 11 plages de post bop, de " nouveau swing " efficace, avec accents réellement modernes et parfois rythmes chaloupés. Quelques mélodies dont on se souvient dès la première écoute, une rythmique impeccable et les chorus de Temime et Barde font de ce disque une galette très appétissante, qu'on réécoute volontiers de nombreuses fois. Rien de spécialement nouveau, mais du très bon jazz, très bien interprété par ces musiciens experimentés.
Le style de Temime fait immédiatement penser à Wayne Shorter, qu'il n'hésite pas à reprendre dans ses nombreux concerts. Très à l'aise dans les chorus ultra rapides, il fait également mouche dans les balades mélancoliques comme le superbe " Song for the flying Fish ".
Ses accompagnateurs tiennent largement la route, notamment le guitariste Jérôme Barde, dont le son original met en valeur le phrasé subtil. En ce qui me concerne, j'apprécie particulièrement Jean Pierre Arnaud, le batteur, pour 2 raisons : la première, c'est tout simplement parce qu'il joue très bien, à tous les tempos, dans tous les styles, il est toujours impeccable. La seconde, c'est que c'est le premier batteur de jazz que j'ai vu sur scène. C'était il y a une bonne dizaine d'année, au Sunset, avec les Belmondos, lors d'un concert hommage à Coltrane. J'ai été littéralement subjugué par ce batteur capable de briser une cymbale en la crashant, puis de jouer tout en finesse l'instant d'après. Une grande capacité d'écoute et un grand talent.
Pour résumer, si vous aimez ce courant " rue des lombards ", dans la famille Belmondo, vous devriez apprécier ce bon disque intégralement composé de créations des musiciens du groupe.
On appréciera le jeu de mot (volontaire ?) du titre en écoute sur cette page : " Bush Fire ". En ces temps de guerre du golfe Part II, ce titre a vraiment un double sens
Olivier Masson
The VolUnteered SLAves - The Day After- 2014
"The Day After est de ces disques qu’on conserve à portée de main, parce qu’on ne sait jamais… Un coup de mou ? Le moral en berne ? Ces Volunteered Slaves épris de liberté et décomplexés sont la solution idéale : avec eux, comme par enchantement, tout semble aller mieux en quelques secondes et la musique respire, vibre et chante. Que demander de plus ?"
Denis Desassis

"The Volunteered Salves semble en perpétuelle quête du son qui danse (swing ou groove), d'une musique faussement foutraque au pouvoir guérisseur."
"De nouvelles compositions au groove sérieux comme une descente sans filet de Rhodes saturé."
MASSALIAZZ- 2013

Le sax ténor très chaud Olivier Temime donne pour un temps congé à ses Volunteered Slaves pour se frotter à la formule radicale du trio nu, avec Michel Zenino à la contrebasse, Jean-Pierre Arnaud à la batterie.
Michel Contat

Massaliazz… c'est à la fois le nom du projet et du premier album de trois jazzmen marseillais : Olivier Temime, Michel Zenino et Jean-Pierre Arnaud.
Comme leur ville, leur musique est constellée de swing, d'humour, de malice et de gaîté. Leurs concerts portent l'empreinte de Sonny Rollins auquel ils se réfèrent par des improvisations débridées et des rythmes endiablés.
The VolUnteered SLAves - BREAKFAST IN BABYLONE - 2009
"La musique chaleureuse et funky du groupe français nous donnerait presque envie de porter des shorts pattes d’ef."
Romain Grosman
Disque hybride, Breakfast in Babylon respecte à la lettre la maxime de Hancock : « Mieux vaut faire du funk avec des musiciens de jazz que l’inverse ». Ce n’est pas un hasard, dès lors, si les meilleurs morceaux sont ici des reprises de grandes figures de la black music américaine - Prince et son « Controversy » ou bien le morceau de bravoure de l’album, le petit bijou des Jackson Five « I Want You Back », où le sax mutin de Témime semble se caler sur le souffle d’un sixième imaginaire… un allié de poids pour un voyage dans le temps !
Franpi Barriaux