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Olivier Temime

©Assaf Matarasso

A quatorze ans, il étudie la musique avec un professeur particulier, puis avec Philippe Renault au conservatoire de Marseille ou il obtient la médaille d'or de la classe de jazz.

 

Lauréat du concours Jazz Futur 90 parrainé par Dee Dee Bridgewater et prix de soliste au tremplin de la Défense 97, il s'impose au gré des festivals (Marciac, Calvi, Antibes, Montreux...), jam sessions et rencontres (Johnny Griffin, Wynton Marsalis, Jon et Michèle Hendricks, Steve Grossman, Daniel Humair, Emmanuel Bex, Laurent de Wilde, les Belmondo, Jean Loup Longnon, Eric Le Lann, etc...), comme un des plus vifs improvisateurs de la scène européenne.

 

Le plus souvent au ténor, il se produit dans les années 2000 entouré de ses " Volunteered Slaves " (clin d'oeil à Roland Kirk) à dimension et personnels variables, sans pour autant renoncer à ses appétits boeufeurs.


S'il ne renie pas le legs coltranien, il s'impose au ténor comme un héritier des souffleurs du hard bop, qu'il prolonge et actualise avec une verve toujours cantabile de hérissements, déchirements et paroxysmes qui doivent autant au Free qu'aux saxes du rythm and blues.

 

Philippe Carles, dans le " Nouveau Dictionnaire du Jazz"

At the age of fourteen, he studied music with a private teacher, then with Philippe Renault at the Marseille Conservatory where he won the gold medal in the jazz class.  

Winner of the Jazz Futur 90 contest sponsored by Dee Dee Bridgewater and soloist prize at the tremplin de la Défense 97, he imposed himself through festivals (Marciac, Calvi, Antibes, Montreux…). ), jam sessions and meetings (Johnny Griffin, Wynton Marsalis, Jon and Michèle Hendricks, Steve Grossman, Daniel Humair, Emmanuel Bex, Laurent de Wilde, the Belmondo, Jean Loup Longnon, Eric Le Lann, etc…), as one of the most lively improvisers on the European scene.

Most often on tenor, he performs in the 2000s surrounded by his „Volunteered Slaves“ (a nod to Roland Kirk) of varying dimensions and personalities, without giving up his bohemian appetites.

Although he doesn’t deny the Coltranian legacy, he imposes himself on the tenor as an heir to the hard bop blowers, which he extends and updates with an ever cantabile verve of bristling, tears and paroxysms that owe as much to Free as to the saxes of rhythm and blues.

 

Philippe Carles, in the „New Dictionary of Jazz“.

© Martin Trillaud

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